« Ces pages du roman que je n’écrivis pas ont réveillé en moi ce voyage que nous ne fîmes pas. » Antonio Tabucchi
« As viagens, os viagentes- tantas espéciesdeles ! Tanta nationalisation sobre o mondo ! Tanta profissao ! Tanta gente ! Tanto destino diverso que se pode dar à vida, À vida, afinal, no fundo sempre a mesma ! ) Ode maritime Fernando Pessoa
Ma Chère,
J’ai parcouru en trente ans une (trop petite) partie de ce monde et j’ai beaucoup aimé cette quête. Plusieurs escales m’ont laissé un souvenir si fort que j’aimerais y replonger pour partager en ta compagnie le plaisir si doux de les redécouvrir :
Quand tu aimes, il faut partir
… Du moins, partir avec l'Aimée, à la découverte du bel univers. Je concède qu’on puisse aussi voyager seul (e), pour s’échapper, comme un personnage de Valery Larbaud prenant le premier train pour Tarente, quittant ainsi une femme qui l’ennuie et l’exaspère.
On peut aussi se chercher, se retrouver, ou encore chercher quelque chose ou quelqu’un, mais j’ai constaté que beaucoup de voyageurs ou de promeneurs solitaires ont cru bon de tenir journal . On ne peut garder enfouies en soi de telles expériences.
La préparation du voyage elle-même est un moment souvent délicieux, et ces ...préliminaires sont d’autant plus mémorables si le résultat est à la hauteur des espérances. Comme une entreprise amoureuse :
Des villes et encore des villes ; J’ai des souvenirs de villes comme on a des souvenirs d’amours…
Il paraît qu' « une vie d'homme dure autant que celle de trois chevaux », et je ne voudrais pas que meure mon deuxième cheval dans l'ombre d'une cuisine. Non. Je voudrais, avec ma propre vigilance et une peu de chance, que cette monture, et la suivante, satisfassent mes désirs de voyages. Villes à revisiter, villes à découvrir : Songe à la douceur d’aller là-bas vivre ensemble…
Antonio Tabucchi, dans une nouvelle, imagine un voyage qu’il aurait souhaité faire vers l’ancienne cité de Samarkande (Depuis peu, j’imagine mieux les traces de son ancien observatoire, d’Ulug Beg, des lettrés qui l’ont peuplée, et le goût du vin musqué de Soghdiane qu'Omar Khayyam affectionnait). Une séparation n’a pas permis de l’accomplir, et pourtant, ces souvenirs inventés sonnent plus vifs que les vrais, dans la lettre adressée à celle qui n’est plus avec lui.
Je n’ai, contrairement à Tabucchi, aucune mélancolie. J’ai fait naguère, comme lui, des projets inaboutis et déraisonnables, pour tout dire, des rêves orgueilleux. J'ai eu du mal à en faire le deuil, car ils demeurent parmi mes plus beaux souvenirs. Ces souvenirs dont on dit qu'ils sont le plus beau lit de l'amour. Je suis, aujourd’hui, réveillé, et j’ai à nouveau faim d’émotions à partager. Lis donc, ma chère, cette Invitation au voyage, soigneusement épicée de souvenirs littéraires partagés ou offerts, et de musiques.
Sois la Muse auprès de qui je chante l’Europe, ses chemins de fer et ses théâtres !
Nous sommes nés en 2012, estimant que l'écologie devait être organisée à Wasquehal, et agir tant sur le plan associatif que sur le pan politique.
En effet, quoi qu'en disent les partis traditionnels, la main sur le coeur, aucun ne défend de manière conséquente l'écologie, l'avenir de la planète et du genre humain.
Deux élus municipaux de Wasquehal ont rejoint notre combat à l'époque : Ignace Motte et Marie-Thérèse Drelon.
Nous nous sommes présentés aux municipales de 2014 en alliance avec d'autres forces de gauche. Parce que nous pensons que les valeurs de l'écologie et de la solidarité seront ainsi mieux défendues,nous nous engageons dans la construction d'une liste distincte du Parti Socialiste.